Dans le cadre de notre projet intitulé « Addictions et Handicap II : améliorer la qualité de vie des personnes en situation de handicap intellectuel et confrontées à des problèmes d’addiction », nous poursuivons nos efforts pour mieux comprendre un sujet complexe, tout en restant conscients de son manque de visibilité.
Les addictions constituent un défi pour la santé publique dans le monde entier, mais lorsqu’elles s’articulent avec un handicap intellectuel, elles font apparaître des besoins et des défis spécifiques. Nous parlons de situations où l’absence de soutiens adéquats, le manque de formation professionnelle et l’insuffisance des recherches accumulées créent des obstacles qui compliquent l’inclusion et le bien-être.
Ce que nous constatons à ce stade
À ce stade de notre travail, nous avons passé en revue les sources scientifiques et sociologiques les plus récentes, et le constat est sans appel :
- On observe une attention insuffisante, tant au niveau de la recherche que des politiques publiques, sur cette intersection.
- Des ressources accessibles et adaptées sont nécessaires pour la prévention et le traitement.
- La formation des équipes professionnelles demeure une dimension à développer.
- Des perspectives prometteuses s’ouvrent en mariant des approches occidentales (bio-psycho-social, réduction des dommages) avec des pratiques intégratives telles que la pleine conscience ou la méditation.
Pourquoi nous poursuivons nos recherches
Chaque étape de ce projet vise à répondre à un besoin très concret: permettre aux personnes en situation de handicap intellectuel d’avoir les mêmes chances de bien-être, de santé et de participation que n’importe qui. Pour cela, il faut des données, des connaissances et des propositions qui deviennent des soutiens réels dans la pratique professionnelle et communautaire.
Et la suite…
Nous continuerons à partager les avancées et les enseignements tirés de cette recherche. Nous souhaitons que cet espace demeure aussi un lieu de dialogue: un endroit où les familles, les professionnels et les personnes intéressées puissent trouver des informations claires, à jour et utiles.
Parce que parler d’addictions et de handicap ne se résume pas à parler de santé, mais touche aussi aux droits, à l’inclusion et à la qualité de vie.